• La journée venait de se terminer. Je n'avais cessé de penser aux paroles de Valentin si bien que toute la journée j'avais été distraite, enfin plus qu'à mon habitude. J'ai même été réprimandée par plusieurs de mes professeur plusieurs fois. C'était la première fois que je me faisais reprendre par des professeurs pour mon manque d'attention.

    C'est vrai qu'il m'en fallait pour me faire reminer mes pensées mais il y avait toujours eu une certaine limite que je n'avais jamais franchi. Mes problèmes ne devaient jamais empiéter sur mes cours. C'était la première fois qu'un professeur me demander de répéter ce qu'il venait de dire. Se faire interroger à votre insue, c'était une sensation bien désagréable. Comment dire, en temps normal je n'aimais pas participer et encore moins me faire interroger (même lorsque je connaissais la réponse) mais aujourd'hui j'avais encore plus détesté que d'habitude. Quand on vous interroge et que vous n'étiez même pas attentif, c'est comme si soudainement on vous tirez du lit pour vous mettre à nu sous une douche froide. C'est ça. Vous avez d'abord une boule qui se forme dans votre ventre puis qui remonte doucement sous vos côtes et dont la monté ne s'arrête jamais jusqu'à se dédoubler pour pouvoir être à deux endroits en même temps. Dans votre gorge et dans votre poitrine. Votre coeur s'accélère sans que vous ne sachiez si c'est à cause de votre boule d'angoisse ou bien à cause de tous ces yeux rivés sur votre visage qui commence alors à rougir. Vous sentez même vos oreilles chauffer. Vous avez chaud. Vous n'arrivez pas à prononcer un mot et la tête vous tourne. Qui n'a jamais ressentie cette sensation ? J'avais l'impression que c'était la même qu'en cours d'espagnol quand je ne comprenais rien à ce que venait de dire le professeur et dont l'envie première était de fuir, partir en courant, suivre votre instinct de survie parce que vous savez que si vous restez ici tout le monde saura que vous n'êtes pas à la hauteur. Vous n'avez pas le niveau et plutôt que décevoir vous préférez partir de votre plein gré plutôt qu'être humilié. Il n'y a rien à dire. C'était la même sensation désagréable.

    Je pensais pouvoir la ressentir qu'en cours d'espagnol mais je me trompais.  C'était terrifiant. J'espère ne plus  avoir à la sentir me parcourir pensais-je dans le bus.

    Je regardais le payasage défiler puis mes yeux commencèrent à s'aloudir et j'entrai dans un état de "half-sleeping" comme dirait Mathilde. Je me laissais bercer par le vronbrissement du moteur du bus et installée confortablement dans mon siège je laissais ma tête rouler contre la vitre et taper doucement contre la mousse du siège. Mon sac sur mes jambes me procurait comme un poid, le poid de ma couverture chaude qui m'attendait dans mon lit.

    Je ne savais pas où j'étais du trajet qui m'emenait chez moi, ni même à quel carrefour giratoire je me trouvais, cet arrêt était-ce un feu oubien un piéton qui voulait traverser ? Je n'en savais rien, il fallait seulement que j'ouvre les yeux et j'aurais été fixée mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas briser cette sensation magique, cet état de bien être. Si je relevais les paupières certainement que je verrai que la fin approchais et je ne le désirais pas. Encore un peu, un peu plus, quelques minutes. Je  voulais que le bus ne s'arrête jamais.


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  • Je rejoins ma classe dans les couloirs. Arrivée, je vis Héléna dans un sale état et Wahila en train de rire. Sûrement que quelque chose était arrivée d'assez important.

    «  Salut tout le monde. Il y a quelques chose qui est arrivé ?

    - Mais oui ! Ça se voit non ? Alors pourquoi tu poses la question ?

    - Hé calme, Héléna.

    - Je viens d'arriver ne m’agresse pas comme ça. Alors qu'est-ce qu'il y a ?

    - Mais il y a Valentin qui quitte la classe ! En plus on a cassé hier !

    - Quoi ?! T'étais avec Valentin ?! Demandai-je ahuris.

    - Mais non avec Maxence. M'informa Wahila.

    - Aaaaah! Excuse-moi je ne savais pas.

    - Bah maintenant tu le sais.

    - Les mecs la fuit. Plaisanta la Malgache.

    - N'importe quoi !

    - Mais qu'est-ce qui est arrivé ?

    - Valentin , t'es en quelle classe maintenant ? Demanda Gabrielle.

    - En 1er 3. 

    - Quelle filière ?»

    Gabrielle et Valentin venaient de passer. Ça ne m'étonne pas de voir Gabrielle avec Valentin après tout c'était une fille vraiment très amicale et attachante mais où était Kate ? Peut-être en retard...

    «  Valentin, tu connais des gens de cette classe ?

    - Ouai quelques-un. Mais vous inquiétez pas je passerai vous voir de temps en temps. »

    À cette phrase je sentis son regard pesait sur moi, quelques secondes certes mais il avait été là j'en suis certaine.

    «  Chérie ?

    - Euh... Oui ?

    - Encore dans la lune ?

    - Non pas du tout ! Je me demandai juste comment ça s'est fait que vous ayez cassé.

    - Il m'a invité chez ses grand-parents et il m'a largué le soir même ! Non mais ça se fait pas ! Tu présentes pas la fille avec qui tu vas rompre dans 2 heures à ta famille et tu l'invites pas à dîner !

    - Sérieux ?! J'étais choquée par ce qu'elle venait de me raconter. Mais où est-ce que tu as trouvé ce bâtard ?!

    - Hé ! Langage. Me réprimanda Wahila

    - Pardon. Où as-tu trouvé ce lâche ? »

    Je regardais Wahila et l'interrogeais du regard pour savoir si ce terme lui convenait mieux. À son regard je pense que j'avais sa validation.

    «  Attend c'est pas le pire !

    - Il y a pire?

    - Quand il l'a largué, il sortait déjà avec une autre fille en même temps. M'informa Wahila.

    - Non c'est pas vrai ?

    - Si ! Roh c'est bon maintenant. »

    Je la voyais, s'agiter et bouger dans tout les sens : elle s'acharnait sur son sac.

    «  Oh et puis de toute façon je m’en-fous de lui. Je suis sortis avec seulement pour plus voir un autre mec.

    - T'es une collectionneuse ?!

    - Couguar. Me précisa Wahila.

    - Quoi ?

    - N'importe quoi. C'est pas ma fautes si je suis sortie qu'avec des mecs plus jeunes.

    - Quoi t'es une couguar ? »

    Kate venait d'arriver essoufflée, elle venait sûrement de courir. Kate est une stressée de la vie. Elle a toujours peur d'arriver en retard ou de louper des cours. Mais bon on l'aime quand même.

    «  Au fait, vous savez pour Valentin ?

    - Oui on sait.

    - C'est vraiment trop nul !

    - Mais on y peut rien. »

    Je préférais ne rien dire là dessus parce que dans un sens je me sentais en quelque sorte soulagée. On rentra en cours et je tapai dans l'épaule de quelqu'un enfin on me tapa dans l'épaule : Valentin.

    «  Tu ne t'excuse pas ? »

    Je passai feignant de ne pas l'avoir entendu.

    «  Et bien ta liste d'impolitesse augmente à chaque fois Carline. 

    - Tu peux parler. 

    - Quelques chose me dit qu'on va devenir un peu plus proche... »

     

    Sur ces paroles il s'en alla, me laissant dans le brouillard à cause de ces mots.


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  • Voilà c'est la rentrée. Rien de spécial n'est arrivé. Mon père est rentré deux jours après le nouvel an. On a reçut mes cousins et leurs parents pour Noël. On a regardé un film d'horreur le 31 décembre enfin le 1er janvier à environ 3 ou 4h du matin pour ''bien'' commencer l'année et on a continué la soirée par une nuit blanche. Une de mes cousines s'est prise une cuite et n'a donc pas réussi à rester éveillé avec nous. Bien sûr les parents ne savaient pas qu'on avait bu. Oui j'ai bu aussi mais rassurez-vous je ne suis pas devenue saoule. Apparemment je tiens pas mal l'alcool ne le dites pas à mes parents. Ah oui ! Quelques choses de courant le lendemain ma mère m'a humiliée devant l'ensemble de la famille. Je suis habituée à ça mais... je n'ai pas pu m'empêcher de verser des larmes quand mes cousines m'ont avoué que je leur faisait pitié. Mais même si ces paroles étaient pleine de compassion et étaient censées me remonter le moral ça m'a fait plutôt l'effet d'une claque. Cependant je reconnais qu'elles avaient raison, moi-même j'aurai eu pitié de moi non en fait j'ai...

    «  SHUN !!!!!

    - Mathilde. Baisse d'un ton. Il n'est que 7h00 du matin ! Je me plaignais.

    - SHUN ! SHUN ! SHUN ! SHUUUUN !

    - Qu'est-ce qu'il y a ? Ah oui ! Bonne année.

    - C'est Valentin ! Ah et bonne année à toi aussi.

    - J'en ai rien à faire je te l'ai déjà dit.

    - Il change de classe !

    - Il va en pro ? C'est la classe qui lui correspond le mieux.

    - T'es en train de dire que Val' est un idiot ?

    - Éloïse... tu nous avais manqué pendant ces vacances tu sais ? Quel vide tu nous a créé, on ne pouvais pas entendre ta chaleureuse voix le matin.

    - La ferme Mathilde je parlais à la chinoise !

    - J'ai un prénom !

    - On s'en moque.

    - Tiens, Anaëlle tu étais là ? On ne t'avais pas vu, cachée derrière Éloïse.

    - Me cherche pas Mathilde.

    - Anaëlle la ferme. C'est moi qui parle.

    - Un parfait petit chien. Je chuchotais cela à Mathilde.

    - Parce que t'es pas celui de Mathilde peut-être ?

    - Carline n'est pas mon chien ok ? Alors maintenant cassez-vous les truies et arrêtez d'écouter ce que les autres disent compris ? Ah mais oui. J'avais oublié, vous n'avez rien d'autres à faire vu que vous n'avez pas de vie pas vrai ? »

    Mathilde venait d'entrer dans son mode ; tueuse.

    Je lui prenais la main, le bus venait d'arriver.

    « Mathilde, tu viens ? »

    J’assistais à un duel de regard. Personne ne semblait vouloir abandonner la première. L'ambiance était tendu on aurait pu voir des éclairs dans l'air, saturé d'électricité.

    Quelqu'un passa entre nous. Rompant ce duel. Qui était-ce? Je ne sais pas je n'ai pu voir que son dos. Il était grand, châtain je crois et c'est tout de ce que je pu voir de lui. On me bouscula.

    «  Elle ne sera pas toujours là pour toi. »

    Une menace de Éloïse encore une fois. La routine enfin je crois...

    «  Ne l'écoute pas. Aller, on y va. »

    On monta dans le bus et on s'assit à nos places habituelles.

    Mathilde était toujours énervée. Je remarquai son style du jour, en mode naturelle mystérieuse son maquillage léger mais présent était parfaitement accordé à sa tenue. Elle avait un foulard bleu pâle et ses cheveux détachés ondulé naturellement. Cette fille était vraiment parfaite même en colère elle était belle et ça pouvait me rendre jalouse parfois. À oui elle était encore énervée, je devais lui changer les idées.

    «  Alors c'était quoi ta nouvelle à propos de Valentin ?

    - Ah, tu t’intéresse à lui !

    - NON ! Protestai-je.

    - Menteuse !

    - Mais puisque je te le dis ! Alors accouche, dis moi.

    - Il passe en classe supérieure !

    - QUOI ! Tu rigoles !

    - Non je t'assure !

    - Mais comment ça se fait ?

    - J'en sais rien. Mais c'était pendant les vacances que ça s'est fait. Apparemment l'administration c'est trompé, enfin il y avait un problème. Enfin à ce que j'ai compris il n'aurait jamais du être dans cette classe. En vrai il a un an de plus que nous !

    - Et alors ? En seconde il s'en sort à peine alors pourquoi il passe quand même ?

    - C'est comme ça qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Mais en tout cas il va devenir encore plus populaire et le fait qu'il ait un an de plus le rend encore plus séduisant. Tu trouves pas ?

    - Si tu le dis...»

    Ensuite on a changé de conversation. On s'est mise à parler de tout et n'importe quoi jusqu'à l'arrivé au lycée.

     

     


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  • VRRRRRR. VRRRRR.

    Mon portable vibrait je le pris et regardai le sms que je venais de recevoir. Il venait de mon père. Je le lis puis reposai mon portable. Il était aux alentours de midi je pense et ma sœur n'allait pas tarder à crier qu'elle avait...

    «Carline ! J'ai Faim ! »

    Comme j'allais vous le dire.

    «- Oui. Qu'est-ce que tu veux manger ? Lui demandai-je.»

    Pas de réponse. À mon avis elle était trop concentrée sur un jeu en ligne ou quelque chose dans le genre. J'allai dans la cuisine préparai le déjeuner. Sur le frigo, était aimanté la liste de corvées du jour par maman. Si un seul jour je n'avais pas à faire quelques choses, qu'il n'y avait pas de liste, c'est que ma mère était malade ! Qu'elle aurait perdu l'esprit ! En effet étant la plus âgée (bon je vous refais pas le topique sur le fait que je pourrait être mère et tralali et tralala vous m'excuserez mais sinon je risque de devenir comme ma mère) enfin bref, il y avait un autre papier, plus petit cependant, en même temps qu'est-ce qui pourrait être plus long que cette liste ?

    Le mot écrit dessus était illisible et plein de fautes : papa l'avait écrit. C'était le même que le sms que j'avais reçu. Je pense qu'il avait peur que je ne le voie pas. Je décrochais le papier et le gardai dans un coin de mon bureau précieusement. Je devrais le montrer à maman je pense.

    « Nelly ! Jérémy ! À table ! Les appelai-je

    - J'arrive !

    - Nelly ?! Nelly ! »

    Elle m'énerve quand elle ne me répond pas. J'allais à la porte de sa chambre et l'ouvrit

    «Tu entends quand je t'appelle ? »

    Elle était sur son ordi quand je m’approchai d'elle, elle éteint la fenêtre sur laquelle elle était.

    « Qu'est-ce que tu fais ?

    - Rien. »

    Elle me répondit avec une pointe d'agacement. J'hallucine ! Alors que ça devrait être moi qui devrais être énervée.

    Nous nous dirigeâmes vers la cuisine, Jérémy avait déjà commençait à manger.

    « Hé ! Petit monstre ! Tu aurais pu nous attendre !

    - Premier arrivé, premier servi ! Me rétorqua-t-il.

    - On appelle pas Papa ?

    - Non, il est parti.

    - Depuis quand ?

    - Ce matin je pense.

    - Où ?

    - Je sais pas.»

    Je pris une cuillère de mon assiette.

    « Il revient quand ? »

    Je la mis dans ma bouche et pris mon temps de mâcher et avaler pour retarder ma réponse. Comment je pouvais leur dire qu'il s'était tiré pour la durée des vacances de Noël ? Qu'il ne fêterait ni Noël, ni Nouvel an avec nous ? Cette fois-ci on m'avait pris de cours, je n'ai même pas eu le temps pour leur trouver un version atténuée de la situation...

    Voyant qu'ils attendaient ma réponse, je du me résoudre et ne pouvant pas feindre semblant que je n'avais pas entendu leur question malheureusement je ne pu leur répondre que :

    « Bientôt. »

    C'était la seule réponse que j'ai pu trouver sur le coup.

    - Mangez maintenant avant que ça ne refroidisse. »

    Je changeai de sujet. Oui vous pouvez le penser. Le dire même : je suis lâche. Et je le sais.

    Plus tard dans l'après-midi, j'effectuai les corvées, je ne vous l'écrirai pas c'est inutile à part si vous voulez vous fatiguer à la lire. Une fois tout terminé je sortis l'arbre de Noël et commençai à le monter, Nelly et Jérémy n'aimaient pas cette partie, ils viendraient que pour le décorer. Évidement ils ne sont pas sortis de leur chambre pour venir m'aider à porter le sapin : c'était trop dur. Je tirais le carton, quand je n'en pouvais plus je le poussais, je ne portais à bout de bras au niveau de la marche. Mon dieu comme c'était lourd ce machin ! Enfin arrivé à destination je vidais le carton. Bon maintenant le monter. Oui vous l'aurai compris c'est un sapin synthétique en pièces euh... branches détachées.

    «Nelly ! Jérémy ! J'ai fini vous pouvez le décorer.

    - OUI !!!! J'arrive ! Cria Jérémy tout excité.

    - Où sont les décorations ? Me demanda ma sœur.

    - Attendais je reviens.»

    J'avais oublié de les descendre c'est certain qu'il est difficile de décorer sans décorations. Je montais au grenier et récupérais les deux cartons que je fis descendre un par un bien sûr. Je ne suis pas Hercule après tout ! Mais même comme ça ils était assez lourd.

    Quelques minutes plus tard le sapin était enfin monté. Il était un peu euh... surchargé je dirais. Ils avaient mis toutes les décorations sur la face visible de l'arbre mais l'arrière était vide entièrement vide. C'est assez amusant, non ? Je ne sais pas si dans les autres maison c'est la même chose mais chez nous c'est comme ça, comme chaque année.


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  • Une semaine était passée. Et nous étions enfin en vacances. Oui enfin. Pour mon premier jour je me levais à 10H00, je ne vous dis pas comment c'est un bonheur de pouvoir se lever aussi tard ! Les vacances je pense que ça devrait être tout les jours comme ça.

    Je me levais, m'étirais et sortis de ma chambre. Je savais qu'il était inutile de faire mon lit parce que...

    «  Bonne continuation de nuit petit monstre. »

    Mon frère passait à côté de moi encore à moitié endormi en se frottant les yeux sans même me répondre. Jérémy avait l'habitude maintenant, ne me demandez pas pourquoi, d'aller finir sa nuit, grasse matinée dans mon lit. C'est peut-être de ma faute qui l'ai habitué. En fait, mon frère a continué a dormir dans la chambre de mes parents jusqu'à 9 ans, soit l'année dernière, et comme ma mère adore les derniers (vous l'aurez compris Nelly n'était plus la préférée) elle ne pouvait s'empêcher de le serrer dans ses bras dès qu'elle se réveillait. Déjà quand elle l'embrassait elle le réveillait, ensuite en le réveillant elle le mettait de mauvaise humeur pour le reste de la journée car il n'avait pas assez dormit et pourquoi il ne dormait pas assez ? C'est parce que malheureusement ma mère RONFLE ! Mais comme un moteur ! Pas le petit moteur qui vrombit agréablement et qui vous détend tellement que vous vous endormez mais comme le gros moteur de tracteur qui a plus de trente-cinq ans ( ma mère à 46 ans actuellement) et qui a besoin d'une révision. Alors vous imaginez un peu la torture ? Mais ce n'est pas ceci le pire. Le pire ! C'est que Maman à l'habitude de se réveiller à 6h00 du matin ! Tout les jours, le week-end compris. Bon heureusement elle n'utilisait pas de réveil. Par contre dès qu'elle ouvrait les yeux elle avait son petit rituel du matin : Réveiller ceux qui dorment en faisant le plus de bruit possible ! Et pour cela elle avait tous les moyens imaginables allant de la musique cambodgienne mis au volume maximum ou faire de la musique elle-même avec les ustensiles de cuisine ou encore la bonne vieille méthode (mais efficace) du « crier comme le coq » elle savait y faire pour nous faire ouvrir les yeux. Vous n'imaginez pas le nombre de fois ou j'ai failli faire un infarctus par sa faute maintenant à peine que j'entends le bruit de sa porte s'ouvrir que j'ouvre simultanément mes yeux. Puis quand je me rend compte qu'elle est de bonne humeur je me rendors jusqu'à qu'elle fasse son rituel. Enfin bref, donc pour pas que mon frère me casse les pieds la journée je le laissais dormir avec moi depuis c'est trois ans jusqu'à ce qu'il ait sa propre chambre. Mais rassurez-vous ce n'était pas tout les jours non plus parce que figurez-vous que lorsqu'il dort c'est pire que ma mère parce que non seulement il ronfle mais en plus il bouge dans son sommeil. Il ne fait pas que ce retournait mais il donne aussi des coups ! C'est pour ça que tout les matins je me retrouvais avec des bleus. Apparemment il essaye aussi de me tuer dans mon sommeil euh.. son sommeil ?

    Je regardais mon reflet dans le miroir de la salle de bain. J'avais vraiment une salle tête, je me faisait peur à moi-même. Il faut dire que ces derniers temps je ne dors pas beaucoup. J'ouvris le robinet et me fis couler un bain. Pourquoi je ne dormais pas beaucoup ? Parce que mes nuits sont hantées par Valentin je ne sais pas. Je suis terrorisée par ce qu'il pourrait manigancer... je sais, je deviens complètement parano.

    Je rentrai lentement dans l'eau chaude qui fit frissonner mon corps. Je me détendis dans ce liquide relaxant. Je fis le vide dans mon esprit, et glissais le long de la baignoire jusqu'à ce que mon visage soit submergé et restais dans cette position. Je ne sais pas combien de temps je suis restais sous l'eau sans respirer. Mais je me sentais tellement bien... dire que j'étais aquaphobe. Impensable aujourd'hui. L'eau est devenue plus que mon élément mais une amie précieuse même si j'ai failli mourir plusieurs fois dans ses bras. Je me souviens, lorsque j'avais neuf ans je crois, et que je ne savais pas encore nager, je voulais m'entraînai j'ai donc voulu parcourir une distance de sept mètres à une une profondeur de plus de cinquante centimètres au-dessus de ma taille... Nelly à voulu me suivre mais à la moitié de la course, je ne sais pas pourquoi elle s’agrippa à ma jambe et ne voulait plus la lâcher, elle me coula au fond et s'appuyer sur ma tête afin de rester à la surface, elle n'arrêtait pas de ce débattre et d'essayer de me noyer enfin... c'est ce que je pense. C'était chacun pour sa poire apparemment alors que moi j'essayais de l'aider mais... lorsque mes pieds touchèrent le fond, je me rendis compte qu'au-dessus de moi il y avait près de cinquante centimètres d'eau... lorsque j'ai réalisé cela, je me sentis engourdie, défaillir. J'ai cru que c'était la fin, je me voyais en train de partir, je n'arrivais plus à bouger....

    «  HAAAAN ! »

    Je sortis brusquement de l'eau et pris un grande inspiration je m'assis et me recroquevillai en posant mes mains sur mes yeux.

    Je finis de me laver, m'habillai puis sortis.


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