• Chapitre 17

    Voilà c'est la rentrée. Rien de spécial n'est arrivé. Mon père est rentré deux jours après le nouvel an. On a reçut mes cousins et leurs parents pour Noël. On a regardé un film d'horreur le 31 décembre enfin le 1er janvier à environ 3 ou 4h du matin pour ''bien'' commencer l'année et on a continué la soirée par une nuit blanche. Une de mes cousines s'est prise une cuite et n'a donc pas réussi à rester éveillé avec nous. Bien sûr les parents ne savaient pas qu'on avait bu. Oui j'ai bu aussi mais rassurez-vous je ne suis pas devenue saoule. Apparemment je tiens pas mal l'alcool ne le dites pas à mes parents. Ah oui ! Quelques choses de courant le lendemain ma mère m'a humiliée devant l'ensemble de la famille. Je suis habituée à ça mais... je n'ai pas pu m'empêcher de verser des larmes quand mes cousines m'ont avoué que je leur faisait pitié. Mais même si ces paroles étaient pleine de compassion et étaient censées me remonter le moral ça m'a fait plutôt l'effet d'une claque. Cependant je reconnais qu'elles avaient raison, moi-même j'aurai eu pitié de moi non en fait j'ai...

    «  SHUN !!!!!

    - Mathilde. Baisse d'un ton. Il n'est que 7h00 du matin ! Je me plaignais.

    - SHUN ! SHUN ! SHUN ! SHUUUUN !

    - Qu'est-ce qu'il y a ? Ah oui ! Bonne année.

    - C'est Valentin ! Ah et bonne année à toi aussi.

    - J'en ai rien à faire je te l'ai déjà dit.

    - Il change de classe !

    - Il va en pro ? C'est la classe qui lui correspond le mieux.

    - T'es en train de dire que Val' est un idiot ?

    - Éloïse... tu nous avais manqué pendant ces vacances tu sais ? Quel vide tu nous a créé, on ne pouvais pas entendre ta chaleureuse voix le matin.

    - La ferme Mathilde je parlais à la chinoise !

    - J'ai un prénom !

    - On s'en moque.

    - Tiens, Anaëlle tu étais là ? On ne t'avais pas vu, cachée derrière Éloïse.

    - Me cherche pas Mathilde.

    - Anaëlle la ferme. C'est moi qui parle.

    - Un parfait petit chien. Je chuchotais cela à Mathilde.

    - Parce que t'es pas celui de Mathilde peut-être ?

    - Carline n'est pas mon chien ok ? Alors maintenant cassez-vous les truies et arrêtez d'écouter ce que les autres disent compris ? Ah mais oui. J'avais oublié, vous n'avez rien d'autres à faire vu que vous n'avez pas de vie pas vrai ? »

    Mathilde venait d'entrer dans son mode ; tueuse.

    Je lui prenais la main, le bus venait d'arriver.

    « Mathilde, tu viens ? »

    J’assistais à un duel de regard. Personne ne semblait vouloir abandonner la première. L'ambiance était tendu on aurait pu voir des éclairs dans l'air, saturé d'électricité.

    Quelqu'un passa entre nous. Rompant ce duel. Qui était-ce? Je ne sais pas je n'ai pu voir que son dos. Il était grand, châtain je crois et c'est tout de ce que je pu voir de lui. On me bouscula.

    «  Elle ne sera pas toujours là pour toi. »

    Une menace de Éloïse encore une fois. La routine enfin je crois...

    «  Ne l'écoute pas. Aller, on y va. »

    On monta dans le bus et on s'assit à nos places habituelles.

    Mathilde était toujours énervée. Je remarquai son style du jour, en mode naturelle mystérieuse son maquillage léger mais présent était parfaitement accordé à sa tenue. Elle avait un foulard bleu pâle et ses cheveux détachés ondulé naturellement. Cette fille était vraiment parfaite même en colère elle était belle et ça pouvait me rendre jalouse parfois. À oui elle était encore énervée, je devais lui changer les idées.

    «  Alors c'était quoi ta nouvelle à propos de Valentin ?

    - Ah, tu t’intéresse à lui !

    - NON ! Protestai-je.

    - Menteuse !

    - Mais puisque je te le dis ! Alors accouche, dis moi.

    - Il passe en classe supérieure !

    - QUOI ! Tu rigoles !

    - Non je t'assure !

    - Mais comment ça se fait ?

    - J'en sais rien. Mais c'était pendant les vacances que ça s'est fait. Apparemment l'administration c'est trompé, enfin il y avait un problème. Enfin à ce que j'ai compris il n'aurait jamais du être dans cette classe. En vrai il a un an de plus que nous !

    - Et alors ? En seconde il s'en sort à peine alors pourquoi il passe quand même ?

    - C'est comme ça qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Mais en tout cas il va devenir encore plus populaire et le fait qu'il ait un an de plus le rend encore plus séduisant. Tu trouves pas ?

    - Si tu le dis...»

    Ensuite on a changé de conversation. On s'est mise à parler de tout et n'importe quoi jusqu'à l'arrivé au lycée.

     

     


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